Raubritter

Reconnaissable entre tous, d'une grâce sans pareille, Raubritter est à mi chemin entre un buisson couvre-sol et un petit grimpant, dont la beauté ne se laisse pas toujours facilement dompter.

En fait, il s'agit surtout de lui donner le bon emplacement: 

Il est parfait pour retomber le long d'un muret assez haut, descente de garage ou restanque. On le laisse alors cascader à sa guise, et l'on taille ce qui gêne. Rien de plus simple!

Il est aussi possible de le faire grimper, le mieux est alors un pilier ou une pyramide assez large, où ses nombreuses branches basses formeront une colonne aussi dense de bas en haut. Le travail de palissage annuel sera alors récompensé par un spectacle assez hors du commun, quand sa floraison très généreuse le recouvrira.

Ses fleurs gardent une forme en coupe parfaite, comme les renoncules du printemps, en un millefeuille circulaire d'un tendre rose pourtant si lumineux.

Mais si l'on y prend garde, et qu'on le plante comme un grimpant normal ou, pire!, comme un couvre-sol ou le long d'un talus, il s'avère être un dragon de broussaille ingérable.

Le bon endroit donc, pour ce rosier par ailleurs parfaitement rustique et très vigoureux.