Amelanchier lamarckii
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Arbuste
Rosaceae

produit bio Amelanchier lamarckii

  • Origine: Amérique du Nord
Rusticité Z4 (-34°C à -29°C)
Mode de production Élevé sur place
Exposition Soleil, mi-ombre
Couleur Blanc
Hauteur 3 à 4 m
Sol Tout sol
Largeur 3 m
Floraison Avril
Parfum 2/5

16,90 €

Produit actuellement indisponible.

Détails

Descriptif

Arbuste 4 saisons.

Les amélanchiers sont comptent parmi mes arbustes préférés. Il en existe un certain nombre d'espèces, dont la plupart, dans le commerce et les jardins, sont mal identifiées ou hybridées.

De la même famille que les pommes et les roses, les amélanches, en effet, font preuve en tant que genre botanique d'une grande plasticité génétique, capables même de se croiser avec des aronies ou des sorbiers.

C'est aussi cette vitalité botanique, cette force de vie, qui est admirable chez eux, échappant bien souvent aux définitions et classifications botaniques: ils sont trop libres pour ça.

Trop libres, ou trop sauvages. Car il ne faut pas ici chercher de candidat à la sophistication policée ni de représentant des délires technicolor horticoles. L'amélanchier est un arbuste dont l'élégance et le raffinement se doivent deviner, sous des airs sauvages.

Car quand les fleurs apparaissent, quand les boutons lentement se déploient, quand la grappe se délie, c'est un cocon de soie, argent aux reflets roses, qui se déplie, au soleil, avant les feuilles, et jusqu'aux fleurs.

Elles ont toute l'émotion des cerisiers sauvages au Japon, mais plus sauvage. Et poilues. Entourée de cet écrin de fil d'argent.

Blanches, aux pétales étoilés, masse suspendue à un fil, au bout de ses fines branches grises, elles vibrent. Elles dansent. Et c'est le printemps plein. 

Ensuite viennent les feuilles, cuivrées d'abord, presqu'orangées. Puis vertes. D'un vert dont la douceur n'a d'égal que la courbe parfaite du limbe.

Dans ce feuillage léger, mouvant, qui bouge comme bougeaient, enfant, les feuilles des noisetiers sous lesquels jouer, qui bouge comme bruissent les feuillent des trembles. Dans ce feuillage, dès le début d'été, des fruits.

Des fruits comestibles. Petites boules rouges, puis noires, juteuses. A la saveur fine. Un peu myrtille. Un peu sucrée. Comme les framboises dérobées.

Mais garde! les oiseaux l'auront compris avant vous et ce sera à charge de revanche l'année suivante.

Enfin, et c'est peut-être leur attrait majeur, l'automne vient. Les feuilles souvent hésitent, entre l'orange et le feu, mais d'abord, timides, conservent des nervures vertes qui, bientôt, elles aussi, cèdent à la saison et rougeoient toutes en coeur.

Il restera l'hiver, le vent dans les branches grises et la neige. Mais y en a-t-il encore. Alors les branches grises où, après les fleurs, après les feuilles, ce sont les oiseaux qui, enfin, y dansent.